Homeopratic - Gérer les remèdes
Nom
Usage clinique
Dyspepsie chez les personnes âgées ayant fait abus de tabac et de thé.
Athrepsie. Endocardite rhumatismale. Péritonite tuberculeuse.Rhumatisme alternant avec diarrhée. Tabès mésentérique. Le "remèdes des métastases".
Hémoptysie. Hémorragie intestinale. Tuberculose au début.
1. Début des maladies aiguës (au stade congestif) :
• infectieuses : rougeole, grippe, << choléra des enfants s, scarlatine, R.A.A.
• respiratoires : coryza, angine, laryngite, bronchite, broncho-pneumopathie aiguë.
• digestives : ictère, gastro-entérite, entéro-colite.
• rhumatismales : arthrites, névralgies (faciale, torticolis, lumbago, sciatique), paralysie faciale a frigore.
2. Poussées aiguës d'hypertension artérielle : insolation, troubles vasomoteurs à localisation cardio-aortique ou encéphalique, etc., aortite.
3. Hémorragies actives, artérielles, capillaires : épistaxis, hémoptysie, etc.
Puberté, menstruation, grossesse et ménopause, les 4 « moments » cliniques. 3 grands groupes d'indications cliniques:
1. Les affections génitales féminines: la dysménorrhée, l'aménorrhée secondaire; les affections organiques à retentissement psychique (ovarites gauches, annexites, métrites) ; la grossesse et l'accouchement (perturbations à dominantes psychosomatiques: efficace contre la peur de l'accouchement et somato-psychiques: facilite le travail).
2. Les manifestations nerveuses en rapport avec un trouble génital (chorée, coccycodynie, hystérie).
3. Les algies rhumatoïdes (névralgie sus-orbitaire droite, cervicalgies, dorso- lombalgies, tendinites (tendon d'Achille), vraie ou fausse angine de poitrine).
Adulte mûr chez lequel se développe l'un des quatre groupes de syndromes suivants :
1. Syndromes de congestion portale avec diarrhée et hémorroïdes.
2. Syndromes en rapport avec la congestion portale : lumbago alternant avec céphalée ou hémorroïdes - pléthore abdominale.
3. Syndromes colitiques entéro-colites aiguës ou chroniques, toxi-infectieuses. Syndromes dysentériformes avec incontinence des selles.
4. Syndromes diathésiques : psoriques pléthoriques, oxaluriques, pré-diabétiques, pré-apoplectiques (versant veineux), en tout cas le plus souvent gros mangeurs.
Remarque sur la posologie :
1. Basses dilutions : action excitatrice - sens du drainage : extrémité céphalique ---> chasse biliaire --> diarrhée.
2. Moyennes et hautes dilutions : action régulatrice - sens du drainage : décongestionne les hémorroïdes, polyurie (chasse des oxalates en excès).
1. Une indication majeure: les états gastro-entérites avec forte dépression cérébro-spinale.
a. Surtout chez les nourrissons aggravés par le lait et les temps chauds. Etats allant de la simple intolérance au lait jusqu'au choléra infantile; surtout s'ils s'accompagnent chez un nourrisson qui tend vers l'athrepsie, d'adénopathie, (la «scrofule» des anciens auteurs).
b. Mais aussi chez les vieillards: régurgitations ; gastro-entérites avec ténesme rectal ; troubles cholériformes.
c. Dans tous ces cas, un symptôme d'appel quasi-indispensable: l'assoupissement aussitôt après l'évacuation, avec prostration rapide.
2. Une indication mineure, mais à connaître: la sidération habituelle du candidat devant sa feuille blanche (30 CH une heure avant l'épreuve).
3. Autres indications : convulsions infantiles, vertiges, blépharo-conjonctivites chez un enfant tuberculinique ou tuberculino-luétique. Dermatoses aiguës circonscrites avec adénopathie satellite: eczéma impétiginisé (péri-articulaire), herpès (du bout du nez).
1. Indications nerveuses et neurologiques: Fatigue et arriération mentales. Syndrôme choréique et convulsions; tics, temble¬ment. Suites nerveuses de débauches, d'ivrognerie, d'excès sexuels. Séquelles de ramollissement cérébral. Blépharospasme, nystagmus, troubles d'accomodation.
2. Entérite infectieuse. Constipation avec flatulence.
3. Toux spasmodique, hoquet.
4. Excitation sexuelle avec impuissance; prolapsus utérin.
5. Dorsalgies et lombalgies.
6. Engelures; acné rosacée.
7. États typhoïdes.
Hypertrophie des amygdales. Surdité catarrhale.
Inflammation végétations qui sont hypertrophiées, inflammation gorge irradiée oreilles. Inflammation végétations adénoïdes avec complication niveau oreilles, surdité par troubles pharyngiens.
Remède d'états aigus, d'intérêt régional, il présente trois indications majeures et une accessoire:
1. Affections respiratoires (nez et larynx) : coryzas aigus (a frigore, viral, spasmodique allergique, type pollinose); otalgies en rapport avec un coryza; laryngites aiguës; laryngo-trachéites aiguës, toutes affections à leur période de début.
2. Affections oculaires: conjonctivites en rapport avec un coryza.
3. Affections nerveuses: névralgies (en rapport avec les affections précédentes), névrites post-traumatiques ou post-opératoires, notamment au niveau des moignons d'amputation.
4. Accessoirement: coliques flatulentes.
Tout se résume dans la pléthore avec auto-intoxication et congestion portale. D'où deux groupes d'indications :
1. Syndromes de congestion portale avec constipation et hémorroïdes.
2. Syndromes en rapport avec la congestion portale :
• lumbagos et rhumatismes sacro-iliaques.
• pharyngite chronique alternant avec hémorroïdes chez un hépatoportal.
• varices surajoutées : pharyngées ou au niveau des membres inférieurs.
• plénitude vasculaire chronique d'origine veineuse.
• prolapsus utérin par congestion puis atonie veineuses.
• céphalée chez des hémorroïdaires.
En accord avec les grands pôles d'action, nous aurons :
1. Des affections neurologiques: parésies, paralysies, myélites, céphalée, vertiges, algies en rapport avec un syndrôme neurologique, rétention d'urines, impuissance.
2. Des affections des muqueuses : coryza, pharyngite, laryngite chroniques; blépharo-conjonctivites: constipation par sécheresse des muqueuses, fissure anale; métrite chronique.
3. Des affections cutanées : dermatosés sèches chroniques, prurigineuses : dartres. eczéma, gerçures.
Deux grands groupes d'indications.
1. Etats chroniques: chez un obèse indolent, faible, sans réaction, psorique ou sycotique décompensé: anémie, hyperazotémie, mais aussi : cataracte, surdité, coryza chronique, bronchite chronique, emphysème.
2. États aigus:
a. maladies éruptives qui sortent mal (enfant ou adolescent): rougeole ou scarlatine graves, diphtérie maligne; états toxi-infectieux malins (gangrène, intoxication oxy-carbonée); syndromes hémorragiques.
b. syndromes cardio-respiratoires (adulte mûr ou vieillard): asthme, pseudo-asthme cardiaque, oedème pulmonaire, collapsus cardio-vasculaire.
c. urémie (adulte ou vieillard): azotémie latente (5 à 9 CH); azotémie confirmée: action sur le chiffre d'urée (3 X à 3 CH) ; manifestations respiratoires de l'urémie, complémentaire d'ARSENICUM ALBUM (4 CH); pré-coma (4 à 5 CH).
4 groupes d'indications :
1. Affections nerveuses : mauvais effets du surmenage ou des excès sexuels, dépression nerveuse, psychoses avec hallucinations et dédoublement de la personnalité, céphalée des étudiants, démence sénile.
2. Affections digestives: dyspepsies nerveuses, ulcus gastro-duodénaux (origine nerveuse), vomissements gravidiques, constipation, hémorroïdes.
3. Affections rhumatologiques: rhumatismes cervicaux des genoux.
4. Affections cutanées: toutes dermatoses vésiculeuses ou pustuleuses, très prurigineuses.
1. Chez l'enfant : gastro-entérite aiguë type indigestion - impétigo ou eczéma croûteux et suintant du visage.
2. Chez la jeune fille : troubles caractériels neuro-hormonaux : aménorrhée avec mélancolie.
3. Chez l'adulte : troubles digestifs (stase coecale, dyspepsie atonique avec congestion hépatique) - rhumatisme ou goutte - hyperkératoses douloureuses - troubles trophiques des phanères - obésité.
1. Remède respiratoire : affections respiratoires aiguës graves avec tendance broncho-plégique (bronchite, broncho-pneumonie, bronchite capillaire, asthme, coqueluche, O.A.P.). Prévention des troubles respiratoires dus aux anesthésiques généraux.
2. Troubles digestifs : dyspepsie des alcooliques, syndromes cholériformes.
3. Eruptions pustuleuses (varioliformes, impétigineuses), le plus souvent au cours d'affections éruptives ou respiratoires graves, adynamiques.
4. Lombo-sacralgie aiguë.
Remède d'état aigu, d'apparition brutale, avec inflammation et oedème ou exsudat, au niveau :
a) de la peau : urticaire, érysipèle, furoncles, phlegmons, lymphangites.
b) des muqueuses respiratoires : oedème de la glotte, O.A.P. - digestives : angines, dysenterie, entéro-colite - génito-urinaires : néphrite aiguë, cystite, ovarite droite - oculaires : blépharo-conjonctivite, kératite.
c) des séreuses : méningites, péricardites, pleurésies, péritonites, arthrites : R.A.A.
d) des veines : phlébites.
Ce qui domine tous les états cliniques, ce sont l'étiologie et l'aggravation par l'humidité froide (remède hydrogénoïde) portant essentiellement sur:
1. Le système nerveux: névralgies (du trijumeau, dentaires, céphalées intercostales etc...).
2. Les états fébriles intermittents: fièvres récurrentes, paludisme.
3. L'appareil locomoteur : ostéites, rhumatismes.
4. Accessoirement: hémorragies (blessures. plaies).
Six groupes de syndromes :
1. Mentaux : soit purs (neurasthénie, névroses, phobies), soit associés à des troubles neurologiques ou neuro-végétatifs.
2. Neurologiques :
d'excitation : contractures, épilepsie, chorée menstruelle.
de dépression : parésies, paralysies (syndromes médullaires). mixtes : troubles de la coordination (atteinte ponto-cérébelleuse) : syndromes ataxiques et parkinsoniens.
3. Digestifs : aérophagie, gastrite, ulcus gastro-duodénal, diarrhée verte.
4. Pharyngés et laryngés : inflammations ulcératives.
5. Oculaires : blépharites, conjonctivites, ophtalmie purulente.
6. Génitaux : homme : urétrite, impuissance avec atrophie testiculaire. Femme : ovarite gauche, endométrite ulcéreuse.
A) Arnica aigu. Cinq grandes indications :
1. La fatigue musculaire et cérébrale.
2. Les suites de traumatismes fermés, hémorragies et infections.
3. Les états infectieux ou toxi-infectieux adynamiques généraux (grippe) ou à polarité intestinale (fièvre typhoïde).
4. La coqueluche.
5. Les éruptions symétriques cutanées.
B) Arnica chronique.
1. Les effets chroniques ou anciens des traumatismes.
2. La maladie hypertensive (sujets sanguins et musculaires) : prévention des accidents (fragilité vasculaire), notamment cérébraux (apoplexie).
ARSENICUM ALBUM tend vers le lésionnel et d'autant plus que le cas est plus chronique.
Cas aigus :
1. Une indication nosologique : l'otite moyenne aiguë (12 CH).
2. Fièvres souvent intermittentes, malariales. Concomitance de prostration avec agitation, de vomissement peu après avoir mangé ou bu, d'intense besoin de chaleur.
3. Coryza clair et irritant avec prostration et besoin de chaleur.
4. Syndrome cholériforme.
5. Asthme.
Cas chroniques :
1. Une indication nosologique : l'angor d'effort des coronariens (avant infarctus).
2. Cas lésionnels divers : Albuminurie, Anasarque des cardio-rénaux, Ulcères gastro-duodénaux, Névrites et polynévrites centripètes, Artérites.
3. Cas cutanés : Eczémas secs et éruptions diverses. Psoriasis.
1. Chez le sujet jeune: affections surtout chroniques des voies respiratoires avec amaigrissement et réactions ganglionnaires: coryzas, hypertrophie des amygdales, otites, laryngite, broncho-pneumopathies, asthme, tuberculose pulmonaire; adénopathies adénites.
Indication particulière: anxiété nocturne avec agitation (complémentaire: LUESINUM).
2. Chez le sujet âgé: sclérose cardio-vasculaire, myocardite chronique, «coeur sénile», bronchite chronique avec emphysème.
3. Chez les deux: affections cutanées: acné rosacée, eczéma, psoriasis.
1. Indications générales. Etats infectieux à tendance adynamique:
a. Scarlatine, typhoïde, tuberculoses aiguës.
b. Fièvres éruptives de l'enfance lorsqu'elles tendent vers ces formes graves (elles sont alors généralement l'expression d'un état tuberculinique sous-jacent).
2. Indications loco-régionales.
a. Angines aiguës, coryza excoriant.
b. Bronchites ou broncho-alvéolites.
c. Laryngites par abus de la voix.
d. Impetigo de la face (30 CH).
1. Syndromes « hystéroïdes»: hystérie, boule hystérique, affections psycho-somatiques consécutives: asthme, aérophagie, chorée, lipothymies, syncopes.
2. Syndromes neuro-végétatifs: digestifs (flatulences, météorisme, dyspepsie avec tympanisme, spasmes oesophagiens), respiratoires (asthme), génito-urinaires (dysménorrhée spasmodique, troubles de la lactation) spasmophilie.
3. Syndromes osseux et pérlostés: caries, ulcérations osseuses, périostites, ozène.
4. Syndromes ulcératifs: en dehors du tissu osseux : essentiellement au niveau des yeux : iritis, kératites ulcéreuses, ulcérations de la cornée.
Posologie: dans les troubles de la lactation : 3 CH pour la favoriser, 5 à 9 CH pour la faire disparaître.
Dans les troubles psychosomatiques : hautes dilutions (9 à 30 CH).
Trois instantanés cliniques :
1. L'enfant luétique - deux types :
a) nerveux : le plus petit et le plus intelligent de la classe, mais irascible, violent, hypersensible, agité et frileux. Clinique : convulsions dentaires, rhino-pharyngites et otites à répétition, sinusites - tuberculino-luétique (NATRUM MUR., SILICEA, TUBERCULINUM, LUESINUM).
b) lymphatique : petit, timide, affectueux, abattu mais hyper¬sensible, rêveur et coléreux, tendance scrofuleuse, retard géni¬tal - psoro-tuberculino-luétique : BARYTA CARB., , HEPAR SULFUR.
2. L'adulte hypertendu : phase d'excitation domine : pléthorique, fri¬leux, hypersensible, troubles vaso-moteurs avec spasmes < bonne chair et excès sexuels (NUX VOMICA, SULFUR ---> AURUMERCURIUSM, LACHESIS ou LYCOPODIUM ---> BARYTA CARB.
3. Le vieillard artérioscléreux : phase dépressive psycho-motrice, sen¬sorielle et organique ---> ramollissement cérébral ou autre accident vasculaire : AURUM —> BARYTA CARB., CAUSTICUM, CARBO VEG.
1. Etats infectieux sans localisation avec fortes courbatures: grippe, septicémies.
2. Embarras gastrique fébrile.
3. Etats infectieux à forme typhoïde avec foyer organique: salmonelloses, dysenterie, diarrhées infectieuses; cholécystites; angiocholites; fièvres puerpérales.
4. Suites graves d'ictus cérébral.
5. Autres indications plus locales: aphtes, stomatites et pharyngite ulcéreuse; spasmes pharyngo-cesophagiens.
Remède surtout subaigu et chronique.
1. Retards mentaux chez l'enfant de cause génétique, organique, post-infectieuse.
2. Syndromes ORL ; chez l'enfant : les amygdales et adénoïdites à répétition. A tout âge : tendance aux phlegmons amydaliens.
3. Hypertension artérielle :
• simple, essentielle ;
• compliquée (cérébro-sclérose, suite d'ictus).
4. Hypertrophie prostatique.
Atteintes générales ou locales aiguës à la phase d'inflammation irritative avec soudaineté, violence, fin brusque.
• Les principales : abcès, adénite, angine, congestion cérébrale, colite, coryza, troubles de la dentition, dysménorrhée, douleurs congestives, laryngite, métrite, otite, ovarite droite, rhumatisme articulaire aigu, rougeole, scarlatine, sinusite.
• Plus spécialement localisées sur la sphère nerveuse : convulsions (épilepsie), spasmes neuro-végétatifs, délire (fièvre).
Petit remède de congestion veineuse post-traumatique, de prescription fréquente, avec des résultats fidèles. 3 à 7 CH.
1. Congestions et engorgements post-traumatiques ou par compressions (ecchymoses et hématomes) avec électivité sur les muscles abdominaux, le pelvis et les seins.
2. Stases circulatoires: stase pelvienne douloureuse des femmes enceintes, varices des membres inférieurs (grossesse, station debout prolongée).
3. Tumeurs d'origine traumatique, bénignes ou malignes (glandes mammaires surtout: per os ou localement en compresses, en T.M., et même préventivement; complémentaire: CONIUM).
4. Vertiges par artériosclérose cérébrale (avec céphalée).
5. Furoncles ou anthrax; furonculose (ARNICA).
Remède de tous les âges, mais surtout de l'adulte mûr (billo-sanguin). Les 2 pôles physio-pathologiques (surcharge et blocage) expliquent les 2 groupes d'indications:
1. Syndromes douloureux:
a. aigus: colique néphrétique < gauche, colique hépatique, angiocholite, ictère, eczéma circiné ou acné.
b. chroniques: lithiases rénale ou biliaire; diathèse uricémique: goutte, rhumatisme, céphalée, coryza arthritique; syndrome azotémique: herpès ou eczéma chronique; athérosclérose; état variqueux.
2. Syndromes nécessitant un «drainage» (avec un sens de ce dernier):
a. de la vésiculaire biliaire à l'intestin: constipation spasmo¬dique, hémorroïdes, voire fistule anale (en cas de blocage vésiculaire avec spasmes), de 4 à 9 CH; diarrhée incolore avec anite (en cas de chasse biliaire), en 3 X.
b. de la vésicule biliaire ou des reins vers la peau: prurit hépatique ou reprise d'un eczéma ancien qui soulage foie et reins: 3 ou 4 CH.
c. par les urines: variabilité et alternance de l'abondance, de l'aspect, de la concentration des urines: 3 CH (chasse urinaire), 4 à 9 CH (calme le spasme des voies urinaires).
d. par la peau: prudence: pas trop basses dilutions qui irrite¬raient le rein, pas trop hautes dilutions qui bloqueraient la peau et aggraveraient ainsi l'auto-intoxication.
1. Une indication générale: la tendance suppurative, surtout de la peau chez des sujets psoro-sycotiques, nerveux, agités, tressaillant au moindre bruit.
2. Indications particulières:
a. Terreurs nocturnes; états anxieux.
b. Mal de mer, d'avion, d'ascenseur.
c. Aphtes, stomatites: fièvre aphteuse; diarrhée; alvéolite après extraction dentaire.
d. Rhinite chronique; pleurite (droite).
e. Uréthrite; gonorrhée; stérilité féminine par infection génitale subaiguë ou chronique; dysménorrhée membraneuse.
f. Galactorrhée.
g. Herpès; eczéma; érysipèle de la face (gauche).
4 groupes d'indications:
1. Affections respiratoires: coryzas, laryngites, laryngo-trachéites, diphtérie, asthme, toux spasmodiques.
2. Affections lympho-ganglionnaires: adénopathies, adénites indurées.
3. Affections glandulaires avec hypertrophie et induration: orchite, ovarite, tumeurs du sein, goitres, indurations parotidiennes et salivaires.
4. Affections digestives: gastrites, ulcères gastriques, colites.
Atteintes locales aiguës, à leur période d'état :
1. Le respiratoire : coryza, bronchite, congestion pulmonaire, pleurésie.
2. Le digestif : entéro-colite, ictère, nausées et constipation chez un hépatique (état chronique).
3. La génitale : dysménorrhée, aménorrhée avec épistaxis, ovarite droite, métrite, mammite.
4. Les séreuses : méningite, péricardite, péritonite, arthrites.
5. Les névralgiques : névralgies (faciales, cervico-brachiales, intercostales, sciatiques).
6. Les fébriles : états sthéniques (rougeole, scarlatine, R.A.A., infections rhino-pharyngées et respiratoires), états asthéniques (grippe, fièvre typhoïde).
C'est essentiellement un remède cardio-artériel, de congestion, de spasmes et d'hémorragies.
1. Remède de congestions: congestion ou apoplexie cérébrale. Vertiges et céphalée d'origine vasculaire. Congestion pulmonaire (d'origine cardiaque). Maladie hypertensive. Troubles congestifs de la ménopause.
2. Remède de spasmes: avant tout angine de poitrine. Tabagisme. Affections cardiaques: coronarite, affections valvulaires, coeur forcé des sportifs. Aortite. Accessoirement : dysménorrhée.
3. Remèdes d'hémorragies: de sang noir coagulant en gros caillots noirs, le plus souvent d'origine cardiaque: épistaxis, hémoptysies, hématémèses, hémorragies intestinales, hématuries, métrorragies.
1. Chez l'enfant : Troubles digestifs (acides), de la dentition, eczéma suintant, adénopathies, angines et rhino-pharyngites avec hypertrophie des amygdales et des végétations.
2. Chez l'adolescent : Troubles de la puberté (précoce ou tardive).
3. Chez l'adulte : Maladies de pléthore et nutritionnelles (hypertension artérielle, uricémie, goutte, obésité, lithiases, rhumatismes chroniques, diabète, asthme et emphysème).
1. Dans tous syndromes (osseux, articulaires, ptosiques, vasculaires) chez un fluorique mais non exclusivement ; il peut débloquer un traitement inefficace.
2. Suivant les âges. Il s'adresse surtout aux types fixés, peu évolutifs (lenteur d'action), avec tropisme différent selon les âges :
• Chez l'enfant : tropisme osseux (syndromes scrofuleux, rachitisme, avec décalcification).
• Chez l'adulte : tropisme osseux (hypercalcification, ostéophytes, exostoses). Tropisme veineux (varices dites constitutionnelles de l'adulte jeune).
• Ménopause et andropause : fibromatose, pré-sclérose vasculaire, syndromes rhumatismaux (lombaire surtout).
• Chez le vieillard : rarement indiqué, comme tous les Calcarea. La vieillesse est l'âge de la baryte, de CAUSTICUM et des CARBO.
1. Nourrissons malingres dont les fontanelles ferment mal, qui ont de la peine à redresser la tête à cause de leur cou minuscule, transpirant de la tête et du cou. Présentant :
• des troubles osseux : tendance au rachitisme ;
• des troubles digestifs : réclame constamment sa tétée et la vomit ; diarrhée verte.
2. Enfants : Retard des jeunes enfants. Troubles lymphatiques : hypertrophie des amygdales au moindre froid avec adénopathie du cou. Croissance trop rapide de la deuxième enfance. Douleurs de croissance avec douleurs du cou et des muscles du dos pires en montant les escaliers.
3. Adolescents : Cyphoses, scolioses. Scheuermann. Difficultés scolaires.
4. Adultes : Tuberculose pulmonaire alternant avec fistule anale. Rhumatismes. Torticolis chronique. Douleurs osseuses en points, sensibles au froid humide.
Remède uniquement de suppurations cutanées, muqueuses ou tissulaires, au stade subaigu, à tendance torpide.
1. Suppurations cutanées ou sous-cutanées: abcès ou phlegmons avec adénites, abcès de la marge de l'anus, du sein, plaies suppurées, impétigo, acné pustuleuse, sycosis de la barbe, pyodermites, furoncles etc...
2. Suppurations des muqueuses: ophtalmies suppurées, gingivites, abcès dentaire, pyorrhée, rhinite purulente, catarrhe bronchique, pyélo-néphrite.
3. Suppurations tissulaires: abcès amygdaliens, abcès du poumon, salpingites.
4 groupes d'indications aiguës ou suraiguës:
1. Affections cardio-vasculaires: tous les états de collapsus cardio-vasculaire, notamment au cours d'états toxi-infectieux graves ou après suppression d'une éruption.
2. Affections respiratoires: coryza ou état grippal ou refroidissement à leur extrême début ; toutes affections broncho-pulmonaires avec tendance au collapsus (nourrisson, vieillard): broncho-pneumonie notamment.
3. Affections digestives: syndromes cholériformes où dominent collapsus et algidité.
4. Affectations génito-urinaires: dysurie et rétention d'urines secondaires à une affection précitée, excitation sexuelle avec priapisme.
Remède d'états inflammatoires aigus sur les muqueuses, la peau ou le système nerveux ; d'où:
1. Syndromes urinaires: néphrite aiguë, albuminurique; lithiase rénale; cystites; urétrites.
2. Syndromes génitaux: blennorragie, inflammation des cordons spermatiques, orchites, priapisme; ovarite, métrite, vaginite; tous syndromes avec excitation sexuelle.
3. Syndromes digestifs:stomatites, aphtes, angines et pharyngites avec spasmes, entéro-colites aiguës muco-membraneuses, rectites.
4. Syndromes cardio-respiratoires: péricardite ou pleurésie avec épanchement (suit BRYONIA et précède KALI MUR. et SULFUR).
5. Syndromes cutanés: brûlures (du 2e ou 3e degré), dermites aiguës vésiculeuses, érysipèle à tendance gangréneuse, herpès.
6. Syndromes nerveux:
a. excitation psycho-sexuelle dans les états aigus, notamment génito-urinaires.
b. délires méningés, furieux ou érotiques, états maniaques à dominante sexuelle, avec ou sans convulsions, avec hydrophobie.
c. comas (méningite, urémie).
7. Remarques sur l'emploi: agit bien en hautes dilutions: 9 CH à 15 CH, 2 à 4 fois par 24 heures.