Homeopratic - Gérer les remèdes

Nom
Signes psychiques

Déprimé, anxieux, inintelligent, mauvais caractère, têtu et décourageant, violent et cruel.

La triade : angoisse, agitation, peur. 1. Dans un cas aigu : agitation anxieuse avec peur de la mort (certain qu'il va mourir rapidement, prédit le jour de sa mort ; durant la grossesse). 2. Dans un cas chronique : fait tout en grande hâte, agoraphobie.
L'essentiel: instabilité psychique avec fond dépressif (vagotonique) et accès d'excitation d'expression neuro-sympathique, alternance des signes physiques et psychiques (transferts morbides). 1. Dépression : triste, découragée, avec sensation comme si la tête était entourée d'un brouillard sombre, sensation de plomb sur la tête, craintes irraisonnées et peur de devenir folle. 2. Excitation (pouvant en partie masquer le fond dépressif): loquacité incessante, incohérente, avec agitation (LACHESIS: plus cohérente), méfiance, jalousie, agressivité (au cours des accès sympathicotoniques surtout). 3. Alternance des deux : instable, humeur changeante (de la gaieté exubérante aux larmes et au désespoir), pouvant aboutir à un état confusionnel avec délire (visions cauchemardesques). 4. Les signes d'excitation mentale dominent pendant les règles (signes réflexes) et s'améliorent au cours d'un flux dérivatif (diarrhée ou rhumatisme): signes de transfert. 5. Quand la malade souffre (crise sympathicotonique), l'équilibre mental est meilleur. 6. Etats maniaques après la disparition d'une névralgie (Duprat).
Résultent de l'action diphasique : 1. Excitation : irritable, coléreux, intolérant à la contradiction, vindicatif (surtout pendant les troubles digestifs). 2. Dépression : lent, indolent, paresseux, triste ; le travail (surtout intellectuel) lui fait horreur, le tout aggravé par la constipation (fermeture émonctoriale).
1. Etats aigus: agitation avec pleurs, cris et délire ; anxiété ; hallucinations de rats et de souris ; impulsions à se jeter par la fenêtre. 2. Etats subaigus ou chroniques: idiotie des enfants avec paroxysmes de fureur; impossibité d'attention, de concentration chez les écoliers ; mauvaise humeur au grand air, qui disparaît à la chambre.
1. Les signes dépressifs sont les plus fréquents: globalement il s'agit d'affaiblissement d'aptitude au travail intellectuel, avec deux degrés: a. Torpeur intellectuelle surtout le matin, mais excitation le soir et insomnie la nuit par suractivité cérébrale. Le travail intellectuel cause irritabilité et dépression. b. Tendance à l'idiotie avec expression stupide, coins de la bouche abaissés, le malade ne répondant pas aux questions. 2. Les symptômes d'excitation sont plus rares: délire ébrieux, loquace, parfois violent; chants, récitation de vers, impulsions intrépides.
Liés aux épisodes aigus (remède d'états aigus). 1. Fond dépressif: somnolence, baillements, tristesse, apathie, anxiété. 2. Excitation avec désespoir en cas de coliques intestinales.
Expliqués par la pléthore veineuse. 1. Plus lourd le matin que le soir, physiquement et intellectuellement (aggravation de la congestion veineuse à cause de la vagotonie de la nuit). 2. Irritable mais déprimé : triste et toute pensée est un effort (irritabilité due à la pléthore veineuse, suivie de dépression par atonie veineuse), 3. Tout s'améliore ou disparaît par l'exercice physique (qui combat la stase veineuse).
Ils relèvent de la dépression de fond, de l'irritabilité par faiblesse, de la synthèse des deux. D'où trois groupes de signes tous < au réveil et le matin. 1. Triste et gémissant, lent d'esprit, avec difficulté à se concentrer, à suivre une idée, lenteur d'exécution, faiblesse de mémoire, aversion pour le travail, pouvant aller jusqu'à la prostration et la confusion mentale (Jusqu'à son identité) 2. Irritabilité avec obstination et opposition: susceptible, se fâche facilement, facile à offenser. 3. Humeur alternante, changeante, instable surtout au réveil et le matin ; anxiété avec peur et sentiment de culpabilité, pouvant aller jusqu'aux hallucinations : tout parait irréel, dédoublement de la personnalité : on croit que ce qu'on a dit une autre personne l'a dit ; grande impressionnabilité avec peur du sang ou des instruments coupants, sursauts ; comportement hâtif bien que lenteur d'exécution.
Essentiellement dépressifs: 1. Indolence avec faiblesse maladive, caractère négligent, timide et craintif. 2 D'où tendance mélancolique et anxieuse et indifférence pour les êtres les plus chers. 3. Affaiblissement des facultés intellectuelles et de la mémoire. 4. De mauvaise humeur le matin ou par temps humide et orageux.
Directement expliqués par l'action nerveuse centrale. A. Signes de dépression : asthénie psychique générale, portant sur la volonté, d'où : indécis, irrésolu. au pire: sent comme s'il avait en lui, deux volontés opposées ; sur les facultés intellectuelles, d'où : lent à comprendre, fatigué au moindre effort mental ('sensation de meurtrissure ou céphalée); sur la mémoire, d'où: affaiblissement et perte brusque de la mémoire. B. Irritabilité par faiblesse: irritable et coléreux : violente colère à la moindre offense; soupçonneux, voire méchant avec besoin impérieux de jurer et de blasphémer; peureux et poltron avec grande méfiance envers les autres et soi-même. C. Un degré de plus et c'est le domaine psychotique : impulsions contradictoires (méchant avec les êtres chers, rit de choses sérieuses et vice versa), hallucinations sensorielles (odorat déformé, entend des voix, se croit poursuivi), au pire: dédoublement de la personnalité. D. Une modalité essentielle: tout (le psychisme et les troubles physiques) est amélioré en mangeant (et au cours des deux heures qui suivent le repas).
Action mixte excitation-dépression explique : L'instabilité psychique : humeur chagrine et irritabilité, avec dégoût de la vie, c'est un opposant (Rouy), le tout provoqué ou entretenu par une gloutonnerie particulière (enfant ne supporte ni d'être touché ni d'être regardé - jeune fille triste et sentimentale - vieillard bougon).
L'action à prédominance dépressive explique : l'apathie psychique : apathique, indifférent, de mauvaise humeur et gémissant, mais peur d'être seul, très anxieux dans les paroxysmes respiratoires, voire stupeur, c'est un opposant (ROUY), mais apathique, somnolent et tremblant.
1. Triste, se désespère sans savoir pourquoi, apathique mais irritable, inquiet, soupçonneux et jaloux (après une frayeur : état subaigu). 2. Troubles dans la coordination des mouvements : maladroit, laisse tomber les objets qu'il touche (NATRUM MUR.) - états subaigus. 3. Délire avec stupeur (roule la tête de côté et d'autre), cri encéphalique, secousses convulsives des membres et face rouge, allant jusqu'au coma - états cérébro-méningés suraigus ou aigus (APIS, BELLADONA —> HELLEBORUS). 4. Tous les signes psychiques sont aggravés par la chaleur (Kent).
Dans le sens de la dépression. Déprimé, las, découragé, voire désespéré, avec dégoût de vivre et désir de mourir.
Instabilité par irritabilité avec faiblesse, explique tous les signes psychiques. 1. Fébrilité nerveuse constante (précipité, veut terminer avant de commencer, sensation que le temps passe trop vite). Phase d'excitation mais avec le sentiment de sa faiblesse qui le menace d'immobilisation psychique et physique, accentuant la fébrilité. En effet : 2. Asthénie mentale : diminution progressive et chronique des capacités intellectuelles et de la mémoire. Il devient triste, hypocondriaque (à ce stade, ne croit plus que le temps passe trop vite). Ainsi naît de la conjonction des deux phases précédentes : 3. Anxiété, appréhensions et phobies, voire hallucinations (angoisse de devenir fou, peurs diverses avec émotivité et diarrhée (action neuro-végétative associée), impulsions à se jeter dans le vide et vertiges (à la vue des maisons élevées ou en fermant les yeux) : action cérébelleuse.
1. Irritable, entêté, peureux, anxieux, mais triste, désirant la solitude, d'où mélange d'indifférence et de désespoir. 2. Meurtri physiquement, redoute tout contact. « Peur d'être touché par ceux qui l'approchent ». Faiblesse extrême allant jusqu'à la prostration. 3. Etat de délire après choc traumatique violent ou au cours d'un état fébrile adynamique : répond à une question, retombe aussitôt dans sa prostration ; dit qu'il va bien alors qu'il est au plus mal ; réveillé la nuit brusquement, croit qu'il va mourir, réclame du secours sur le champ.
1. Anxiété avec trois stades : • Idées déprimantes. • Peurs (de la mort et de ce qui s'y rapporte : maladies mortelles revenants) ; de la ruine (avarice). • Désespoir ; pense qu'il est incurable. 2. Agitation. Active s'il en a la force (saute de son lit pour se pro¬mener dans l'appartement). Passive s'il est trop faible (se fait constamment changer de place dans son lit). 3. Ordre et minutie pathologiques. 4. Hypersensibilité de tous les sens. 5. Délire et idées délirantes. Délire violent avec visions de spectres et tremblement (delirium tremens des vieux alcooliques). 6. Egoïsme et méchanceté. Haines invétérées.
1. Déprimé, agité et anxieux (comme ARSENICUM ALBUM). 2. Irritable, impatient, surtout lorsqu'il est à jeun (comme IODUM).
La prostration allant jusqu'au tuphos est le seul signe psychique notable; il contraste avec l'agitation physique.
Résultent de l'action diphasique: excitation puis dépression. 1. Excitation : nerveux, irritable, hypersensible, agité, exagérant ses malaises. 2. Dépression : triste, déprimé. 3. Synthèse des deux : très changeant d'humeur (du rire aux larmes), anxieux avec crainte de la solitude et recherche de la sympathie, s'évanouit pour la moindre cause mentale ou physique.
Les signes dépressifs dominent. 1. Dépression mentale profonde, hypocondrie, tendance obsédante au suicide malgré la peur de la mort, désespoir. 2. Vif, agité, autoritaire, hypersensible (physique et mental), se renferme puis explose de colère à la moindre contradiction. 3. L'ensemble : préoccupé, inquiet, mécontent de lui et des autres, doutant de lui, redoutant l'avenir, hanté par la mort qui l'effraie.
Comme avec toute substance qui touche la fonction nerveuse, ils sont importants. 1. Confusion et stupeur avec indifférence absolue à toute chose. Le malade s'endort pendant qu'on lui parle. 2. Délire agité: le corps est senti comme divisé en morceaux et le malade s'agite pour les réunir; hallucinations de dédoublement, de deux personnes dans le lit. 3. Malade désespérant de sa guérison, convaincu de sa mort prochaine.
SIGNES PSYCHIQUES 1. Lenteur de l'acquisition, de l'idéation, de la parole, de la minique. 2. Troubles de la mémoire d'acquisition, de fixation. 3. Troubles de l'intelligence, notamment dans la hiérarchie des choses : ne sait plus ce qui est important et ce qui ne l'est pas. 4. Les troubles du caractère s'ensuivent : timidité, manque de confiance en lui avec attitude honteuse. Se forge sans cesse des ennuis imaginaires. Ces troubles se combinent pour donner un psychisme qui va du simple retard mental à l'imbécillité et au gâtisme.
S'expliquent par l'action diphasique : 1. Sous l'égide de l'excitation : violence, délire avec hallucinations : peur de choses imaginaires, anxiété avec désir de fuite, devient furieux et cherche à mordre, loquacité extrême et incohérente (dans les affections fébriles et mentales). 2. Sous l'égide de la dépression : fond d'abattement (fièvre), allant jusqu'à la stupeur (méningite). Tendance au suicide par submersion (état chronique, plus rare).
Peu caractéristiques, dépendent de l'asthénie physique.
Sont au 2e plan, car ils dépendent du contexte somatique. 1. Apathie mélancolique avec faiblesse de mémoire. 2. Anxiété au crépuscule avec aversion pour l'obscurité.
1. Agitation et anxiété, avec sursauts au moindre bruit. 2. Angoisse par tout mouvement d'inclinaison en bas, de descente passive (ascenseur, avion), de balancement, de bercement. 3. Mauvaise humeur et indolence jusqu'au moment de la selle qui soulage et redonne une humeur normale. 4. Anxiété jusqu'à 11 h du soir, moment qui apporte l'apaisement.
Résultent de l'action dépressive nerveuse. 1. Asthénie psychique: indifférent, découragé, voire prostré, aversion pour tout travail. 2. Anxiété pire le soir et la nuit, avec hallucinations dans l'obscurité (peur des fantômes).
S'expliquent par l'action diphasique sur le système nerveux central. Trois tableaux : les deux premiers sous l'égide de l'excitation, le troisième sous celui de la dépression. 1. Irritable, coléreux, intolérant à la contradiction mais taciturne, d'où angoisses : sensation d'insécurité, appréhension de l'avenir, veut quelque chose et ne sait pas quoi (état hépatique chronique). 2. Inquiet, angoissé, ce qui l'oblige à remuer mais ses douleurs le contraignent au repos (état aigu inflammatoire). 3. Prostré, avec stupeur et délire avec idée fixe qu'il est loin de chez lui, veut sortir de son lit et rentrer chez lui < 3 h. du matin (état infectieux adynamique).
1. Au moment des crises douloureuses: anxiété avec peur de la mort, se croit incurable (ARSENICUM ALB.) et n'accepte pas la consolation. 2. En dehors des crises douloureuses: triste, de mauvaise humeur, désire la solitude.
1. Faiblesse (incapacité à soutenir un effort intellectuel, difficulté à soutenir l'attention), d'où lenteur (psychique et physique) et apathie (l'effort physique et mental le fatigue). 2. Anxiété avec crainte de l'avenir, conséquence de 1. 3. Crainte de perdre la raison, par suite de la prise de conscience de son épuisement cérébral, ce qui peut devenir une obsession. 4. Aberrations mentales : impulsions diverses (à courir, à faire des choses bizarres, à se préoccuper de détails infimes), complications liées à 3.
La triade : 1. L'instabilité, faite de : 2. Anxiété, avec découragement et crainte maladive de la catastrophe (financière notamment). 3. L'indécision constante, d'où ; insomnie avec cauchemars et peurs.
1. Signes de dépression. Fatigue par le travail intellectuel ; mauvaise mémoire (erreurs d'écriture) ; déprimé et anxieux ; besoin de solitude. Enfants maussades, de mauvaise humeur, comprenant mal. 2. Signes d'excitation. Nerveux et agité, ne sachant où porter ses activités, commençant tout et ne finissant rien.
Il n'en existe aucun de particulier.
En rapport direct avec la brutalité d'apparition des signes somatiques. Prostration avec indifférence alternant avec de l'angoisse, peur d'une mort imminente et par voie de conséquence de rester seul, avec parfois hallucinations ; au pire: coma.
Trois groupes de signes répondant à des syndromes aigus ou suraigus. 1. Excité, irritable, agité, anxieux voire méchant avec excitation sexuelle (états aigus, notamment génito-urinaires). 2. Le délire (atteinte cérébro-méningée): aigu, furieux, hydrophobique et érotique (avec hyperexcitation sexuelle) avec ou sans convulsions, faciès rouge et brûlant. 3. Le coma avec face rouge puis pâle et froide, stupeur, confusion mentale et collapsus (méningite, coma urémique).